Jean-Michel Basquiat, la rage créative – le documentaire

Alors que la Fondation Louis Vuitton accueille depuis le 3 octobre, une rétrospective consacrée à l’artiste new-yorkais disparu en 1988, ARTE rediffuse un superbe documentaire. Gamin de Flatbush, un quartier de Brooklyn, Basquiat est l’un des premiers hommes noirs à avoir accédé au statut de pop star de l’art. Sa disparition précoce, suite à une overdose, a achevé de créer le mythe autour de cet artiste underground.

Le documentaire « Jean Michel Basquiat – La rage créative » (en version originale « Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child ») de David Shulman s’ouvre sur une succession d’images du New-York des années 1980, au son d’une trompette bebop. On y retrouve tout l’esprit anticonformiste – voire presque révolutionnaire – de Jean-Michel Basquiat, un artiste lié de façon presque viscérale à la ville qu’il habite.

À l’aube des années 1980, dans un New-York non encore gentrifié, un jeune homme ambitieux avec une étrange coiffure est sur le point de révolutionner le monde de l’art contemporain. Paradis du street art et des arts alternatifs, la Grosse Pomme bat au rythme d’une poignée d’artistes à la créativité foisonnante.

SAMO is dead

Adolescent, c’est vers les arts au sens large qu’il s’oriente, il participe au journal de son école qu’il signe : SAMO. Ses amis de l’époque explique bien l’origine de ce nom de guerre qui est le dérivé d’une expression des personnes âgées noires-américaines. À la question « Comment ça va ? », ils répondent toujours « Sam’o », le diminutif de « Same old shit ». C’est alors que l’on voit apparaître le tag SAMO sur tous les murs de la ville.

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La passion du corps

À 7 ans, il est victime d’un accident de la route. Premier épisode traumatique. Sa mère lui offre le livre Gray’s Anatomie quand il est alité à l’hôpital, ces images scientifiques du corps humain qui vont influencer toute son oeuvre. En effet, on retrouve cette vision anatomique de l’homme dans plusieurs de ses œuvres.

 

 

 

 

 

Artiste torturé

Plusieurs épisodes de violence vont marquer sa vie. Son accident à l’âge de 7 ans, mais aussi l’assassinat de Michaël Stewart, et enfin la mort d’Andy Warhol en 1987. La disparition de son ami marque le début d’une courte décente aux enfers pour l’artiste qui meurt d’une overdose en 1988. L’exposition consacrée à Basquiat, à la Fondation Louis Vuitton présente – pour la première fois en France – la toile Riding with death. Oeuvre qui sonne comme une prophétie, au regard de sa mort quelques semaines après sa création.

 

Pour aller plus loin :

Downton 81, un film dans lequel joue Jean-Michel Basquiat. À voir ici.

 

À écouter : 

Blondie, le groupe rock 80’s, puisque Debbie Harry a été l’une de ses premières clientes. À écouter ici.


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